Informations sur les établissements spécialisés
Les personnes handicapées en Institution
info-etablissementspecialises@orange.fr
www.info-etablissementspecialises.fr
" Pour la prise en compte effective de l'avis des parents (ou des tuteurs) dans les établissements spécialisés."
Nombreux sont les sites et les ouvrages sur les polyhandicapés.
Nous nous contenterons de souligner les problèmes que rencontrent les familles ayant un enfant handicapé, où seule une compensation pécuniaire, parfois répartie injustement, ne suffit pas pour s'en « sortir ».
Le site www.info-etablissementspecialises.fr prend le relais de celui de l’association ANDEPHI avec toujours le même but
Valoriser et mettre en évidence l’importance du rôle des parents et tuteurs dans la prise en charge de leurs enfants et adultes dans les établissements spécialisés.
Les parents sont à l’origine des premières créations de structures pour les enfants et adultes handicapés. Progressivement et au fil des années, ils ont le sentiment d’être mis de côté. On ne peut pas dire qu’ils soient mis à l’écart totalement mais, tout de même, il est bien rare qu’on leur demande leur avis.
Souvent, les parents apprennent avec retard des éléments de prise en charge concernant leurs propres enfants avec plusieurs jours de retard.
Les associations s’enferment sur elles-mêmes en oubliant trop vite que les sommes considérables qu’elle gèrent sont totalement constituées par de l’argent de l’Etat et des collectivités publiques, et uniquement par cela.
Devant l’écoute et la consultation croissante de notre site, et par les retours des messages que nous recevons, Il faut se rendre à l’évidence que le rôle et l’avenir de « Info-etablissementspecialises » sont dans la médiatisation des idées des parents que nous devons relayer.
Nous constituons une équipe acceptant d’écrire des articles que nous publions sur notre site mais aussi nous avons le projet de reprendre la lettre d’informations que nous enverrons à tous nos contacts.
Bien sûr, nous continuerons à répondre, soit par écrit, soit par mail, aux familles qui souhaitentnt avoir des renseignements ou tout simplement l’avis d’autres parents.
Si vous partagez notre analyse de la situation du monde associatif et que vous souhaitez participer à la construction de
« Info-etablissementspecialises », prenez contact avec nous.
L'adresse andephi@orange.fr est toujours valable.
Prenez contact avec nous, posez vos questions, envoyez-nous vos témoignages par mail.
Les dossiers Info-établissementspécialisés
Les dossiers Info-établissementspécialisés
Les demandes de places en établissements spécialisés sont en forte augmentation.
Les délais s’allongent. Les parents et tuteurs ne se font guère d'illusion sur le fameux « zéro sans solution » qui leur donnent, pendant quelques semaines, l’illusion d’une prise en charge.
Très vite, les familles s'aperçoivent qu’avec cet artifice, le gouvernement considère toujours, comme les précédents, que le handicap n'est pas une priorité.
Il n’y a plus qu’à attendre, dans son isolement, que l’inclusion fasse son œuvre.
Il suffit d’y croire ?
Pas si sûr !
Les parents sont souvent impressionnés du montant du « prix de journée » dans un établissement spécialisé.
Ils se demandent comment est dépensé cet argent ?
Posez ces questions au CVS. Vous avez le droit de le faire.
Vous pouvez demander comment est réparti le "prix de journée" auquel s’ajoute la participation du résident ?
Quels sont les frais de fonctionnement par unité pour les éléments du quotidien ayant un rapport direct avec la vie, au jour le jour, de nos enfants et adultes comme demander combien coûte un repas pour un résident.
Les réponses peuvent vous surprendre.
De nombreux professionnels démissionnent dans les établissements spécialisés.
Ils sont fatigués de ne pas avoir de considération de la part de l’État et des Conseils Généraux. Les revendications sont, bien sûr, financières mais aussi, elles portent sur plus de considération sur leur rôle auprès des plus fragiles de la part des directions d’établissements, de l’État et des Conseils généraux.
Pour parer au risque de pénurie de personnel dans les établissements spécialisés, les mesures d'éviction en cas de Covid sont allégées. Depuis le 2 janvier 2022, les professionnels contaminés mais sans symptômes et sans toux peuvent continuer d'exercer.
Le manque de places en établissements spécialisés perdure. Faut-il qu’il y ait un décès pour qu’une place se libère ?
Avec l’exil, en Belgique, de personnes handicapées, enfants ou adultes, le manque de places d’accueil est toujours aussi problématique.
Exemple : OUEST FRANCE, dans son édition du 1er juin 2022 titrait :
« Plus de 1 500 personnes en situation de handicap attendent leur prise en charge en Maine-et-Loire »
Toutes les régions sont concernées. Les médias commencent à faire de plus en plus de reportages et d’articles sur cette situation dramatique mais rien ne change ou si peu.
Ce qui aurait dû être une priorité du premier quinquennat ne l’a jamais été.
Que deviendront nos enfants après nous ?
Finiront-ils leur vie dans les hôpitaux psychiatriques, qui eux-mêmes, sont « à bout de souffle » ?
Les limites de l'inclusion pour les personnes les plus handicapées.
Avec un handicap lourd, très souvent, les familles ne peuvent pas faire autrement que de demander une prise en charge par des structures spécialisées.
Arrêtons de culpabiliser les parents !
Les Etablissements Médicaux-Sociaux pour personnes en situation de handicap mis sous tension
Initié fin 2015, un plan d'action ministériel « ambition-transformation 2019-2022 » vise à promouvoir
une nouvelle offre, radicalement différente pour le secteur médico-social.
Pour la rentrée de 2021. Et après que se passera-t-il les mois suivants ?
Il manque tellement de places d’accueil dans les établissements spécialisés pour tous les handicaps et particulièrement pour les enfants polyhandicapés.
Le gouvernement promet : « une meilleure scolarisation des enfants en situation de polyhandicap grâce au développement d’unités d’enseignement adaptées. »
"Ouverture de 5 unités d’enseignement externalisées polyhandicap (UEEP) pour toute la France, soit 8 au total."
Maltraitance Où sont les contrôles des ARS dans les établissements spécialisés sans préavis ?
Pourquoi les associations peuvent-elles faire ce qu’elles veulent sans avoir à se justifier ?
Régulièrement des affaires de maltraitance apparaissent !
Combien d’affaires de maltraitance institutionnelle sont étouffées ?
Celles qui sont dévoilées le sont souvent par des salariés courageux qui ont refusé de se taire malgré les pressions internes.
Ils doivent être protégés.
Ces affaires de maltraitance ternissent le travail de l’ensemble des établissements spécialisés et inquiètent fortement les familles qui perdent confiance.
L’État est absent de son rôle de contrôle.
Les familles ont du souci à se faire.
Ces règlements d’un autre temps continuent à « sévir ».
Les parents vont retrouver les contraintes des sorties pour les retours le week-end en famille et le décompte rigoureux des journées de vacances.
Ces règlements d’un autre temps continuent à « sévir ».
Certaines associations sont d’une rigidité étonnante sur ce sujet.
A croire qu’on a oublié le but même des prises en charge.
Pourquoi y a-t-il autant de disparités d’une association à une autre ?
Espérons que les semaines que nous venons de vivre avec le confinement ne serviront pas de prétexte à un durcissement du dialogue avec les familles qui ne comprennent toujours pas cette atteinte à la liberté de chacun.
Pour l’élaboration d’un décret définissant le nombre obligatoire de personnel par établissement avec leurs compétences précises.
Pour la création de collectifs indépendants de parents dans toutes les associations y compris celles qui se revendiquent associations de parents
Pour l’élaboration d’un décret définissant le nombre obligatoire de personnel par établissement avec leurs compétences précises.
Encadrants obligatoires par nombre de résidents dans les murs de l’établissement
Educateurs spécialisés obligatoire par nombre de résidents dans les murs de l’établissement
Encadrants obligatoires par nombre de résidents pour une sortie à l’extérieur des murs de l’établissement
Educateurs spécialisés obligatoires par nombre de résidents pour une sortie à l’extérieur des murs de l’établissement
Nombre de veilleurs de nuit par nombre de résidents en internat
A-t-on fait remonter les attentes nombreuses et légitimes des familles de polyhandicapés aux élus ?
Faire reconnaître le statut des parents " experts", qui lâchent tout pour prendre en charge leur enfant devenu adulte en structure, structures qui dysfonctionnent pour beaucoup, dont le personnel, difficile à recruter n’est pas suffisamment formé, avec un encadrement qui se sent rapidement dépassé et qui doit faire face à des salariés de plus en plus protégés et presque intouchables.
Le chômage de ces parents trop souvent seuls dans leur parcours et qui ne trouvent sur leur route que discrimination, climat anxiogène, privations, manque d’écoute etc.
Comment faire pour alerter l’opinion publique, quant à ces situations dramatiques qui touchent les plus vulnérables et obtenir une réelle prise de conscience du gouvernement ?
Le secteur de la santé ne doit plus être sacrifié.
Nous devons nous battre tous ensemble pour rendre justice à nos enfants et nos aînés !
Bien à vous
Vous souhaitez réagir, témoigner, proposer des actions.
Info-etablissementspecialises@orange.fr
Comment certains Conseils Généraux osent soutenir les horaires mesquins et restrictifs imposés
aux familles et aux résidents des établissements spécialisés qu’ils financent.
Certains centres imposent des weekends en famille du samedi 14h au dimanche avant 19h. Autrement une journée de congés est retirée.
. Des règlements d’un autre temps !
Vous en avez marre des horaires que l’on vous impose
pour les retours en famille le weekend !
Vous en avez marre des décomptes pointilleux
des journées d’absences autorisés.
Ecrivez au Défenseur des Droits à Paris en allant sur son site : https://www.defenseurdesdroits.fr/ .
Nous voyons que d’autres témoignages arrivent sur votre site concernant les jours d’absence autorisés aux résidents des institutions. "Règlements d’un autre temps !" dîtes-vous.
Nous sommes parfaitement d’accord mais aussi discriminatoires et inégaux.
En effet, de quel droit peut-on priver une personne handicapée à rendre visite à ses proches de façon aussi restrictive et pour uniquement une question financière liée à des non-perceptions des prix de journée dans les établissements médico-sociaux ? De plus, sur le territoire français, ces droits à absence dans les Foyers de vie sont dépendants des réglementations départementales d’aide sociale et sont différents d’un département à l’autre (effet néfaste d’une décentralisation mal organisée).
Les droits peuvent varier dans des fourchettes très larges. Ensuite, chaque structure fait ce qu’elle veut et ce n’est pas toujours en faveur des résidents et de leur famille.
Nous avons sur cette question saisie le Défenseur des droits, il y a environ 1 mois. Si vous êtes aussi concernés, merci de nous rejoindre et de soutenir notre démarche.
Ecrivez ! Vous aussi !
Faîtes suivre cet appel ! Apportez votre soutien et votre témoignage.
Voir le dossier sur le Défenseur des Droits
LIVRE: Témoignages de parents sur les établissements spécialisés.
Comme il y a les écoles de la République, il doit aussi y avoir les établissements spécialisés de la République.
L’intention de ce livre n’est pas de dénigrer systématiquement les établissements spécialisés. Bien au contraire, il veut marquer ce que la grande majorité des parents attendent des structures spécialisées accueillant leurs enfants et adultes handicapés. Bien sûr, les témoignages mis dans ce livre pourraient inciter le lecteur à avoir un avis critique sur ces établissements. Il y a de la culpabilité chez les parents et les tuteurs de mettre un enfant ou un adulte handicapé dans une structure médico-sociale.
Vous souhaitez acheter les 3 livres, format papier, nous vous les envoyons au prix de 16,25 euros au lieu de 23,61 euros. Ecrivez-nous !
"Témoignages de parents sur le handicap mental en France."
Le sujet traité par cet ouvrage s’intéresse à la perception qu’ont les parents d’enfants ou adultes handicapés mentaux vis-à-vis des établissements spécialisés. Les familles ont bien voulu nous envoyer leurs témoignages sur la prise en charge de leurs enfants et adultes. Ils relatent les conditions sociales que vivent tous les parents.
Et ce n’est pas rien ce que vivent les familles dès l’annonce du handicap de leur enfant. Les témoignages reflètent-ils la réalité ?
LIVRE :Avec tout ce que l’on raconte sur les établissements spécialisés, comment se fait-il que les familles continuent à y chercher des places ?
Les handicaps sont-ils tous identiques ?
Y a-t-il des bons parents, ceux qui ne mettent pas leurs enfants et adultes en établissements spécialisés ?
Y a-t-il des mauvais parents, ceux qui font appel à la prise en charge des établissements spécialisés ?
À lire souvent ce qui est dit au sujet des établissements spécialisés, on se demande pourquoi autant de parents inscrivent leurs enfants et adultes sur liste d’attente et pourquoi certains continuent à chercher des places en Belgique faute de places en France.
Y aurait-il ceux qui pensent bien… Et les autres ?
La page la plus lue de notre site : « Arrêt de prise en charge par un établissement spécialisé »
Très inquiétant !
Que les MDPH fassent respecter la loi. Les établissements spécialisés « ne tournent » qu’avec l’argent de l’Etat et des collectivités. Et uniquement !
Je suis préoccupée par la situation de mon fils. Son établissement spécialisé a demandé une rupture d’accompagnement sans avoir d’autre alternative à nous proposer.
ANDEPHI ne met pas en doute la nécessité d’une orientation au regard du handicap qui a pu s’aggraver. Ce que nous souhaitons, c’est qu’une personne handicapée, dans ce cas, soit maintenu dans son établissement spécialisé d’origine tant qu’une nouvelle place d’accueil n’ait pas été trouvée.
Et les polyhandicapés, on en parle quand ?
Pour qu’on en parle si peu, les parents de personnes polyhandicapées ne doivent pas "savoir s’y prendre ». C’est ce qu’on pourrait en déduire tant on parle de certains handicaps.
À force de cloisonner le monde du handicap, on oublie certaines personnes handicapées sur le passage. Ce sont les plus handicapés qui sont délaissés.
Il n’y a rien de plus redoutable que ce cloisonnement du handicap en « des handicaps ».
À chacun de se débrouiller.
Des promesses, des réponses à ceux qui arriveront à mobiliser, à accrocher » la presse.
Mais les autres…
Alors, à quand des annonces gouvernementales sur le polyhandicap ?
Vraie ou fausse bonne idée ?
La désinstitutionnalisation ou comment faire de sérieuses économies en faisant croire qu’on a des idées généreuses. Le manque toujours important de places d’accueil continue à mettre dans le désarroi le plus total de nombreuses familles qui ont un enfant ou un adulte handicapé.
Et plus le handicap est lourd, surtout s’il y a des troubles du comportement qui s’y associent, plus les difficultés augmentent. Il y a ce sentiment d’être abandonné par son pays pour songer à avoir recours aux établissements belges. Les listes d’attente sont si longues que certains établissements spécialisés n’hésitent pas à dissuader les familles de s’inscrire.
Même s’inscrire sur une liste d’attente, certaines familles n’y arrivent pas.
Une compensation financière importante pour que les familles s’organisent chez elles revient nettement moins chère que de créer et financer des places d’accueil stables dans des établissements spécialisés.
Chaque famille doit pouvoir décider elle-même ce qui est le mieux pour son enfant ou adulte surtout s’il est lourdement handicapé.
Qui parle du polyhandicap ?
Cela faisait bien longtemps qu’une mesure n’ait été annoncée en faveur des personnes polyhandicapées. Le monde du handicap est cloisonné. On le savait mais à ce point.
Au lieu de parler de l’ensemble des handicaps avec leurs problèmes communs réels, la tendance est, comme par ailleurs, dans d’autres domaines, le repli sur soi-même.
Agir pour ce qui nous semble nous concerner directement sans penser que l’éparpillement des efforts est peu productif en termes de résultats.
Il n’y a pas d’alternative à unifier les problèmes liés au monde du handicap.
ANDEPHI parle de tous les handicaps avec le peu de moyens qu’elle a.
ANDEPHI n‘est pas dédié à une partie du monde du handicap.
Depuis sa création, nous avons veillé à parler de tous les handicaps.
« Zéro sans solution. » Faut-il y croire ?
Comment fonctionne le dispositif d’orientation permanent pour qu’aucune personne handicapée ne reste sans solution d’accompagnement ?
En 2017, sont concernés 90 départements qui vont appliquer le nouveau dispositif d’orientation.
Le but est de trouver une réponse accompagnée pour tous. La MDPH doit proposer une solution immédiatement opérationnelle à chaque personne handicapée.
Le dispositif consiste en une double orientation. Une idéale et une réalisable immédiatement.
Les MDPH formulent d’abord une « orientation-cible », supposée « idéale ».
Si cette dernière s’avère impossible, faute de places disponibles, les MDPH ont l’obligation de construire une réponse alternative.
C’est le travail de l’équipe pluridisciplinaire de la MDPH qui élabore un PAG (plan d’accompagnement global). Dans ce plan, sont précisées la nature et la fréquence de l’ensemble des interventions requises. Elles peuvent être éducatives et thérapeutiques.
Par exemple : accueil de jour + aide à domicile + séjour de répit + accueil temporaire + aide aux aidants.
Obligation de ce plan : il précise le nom des établissements et services s’étant engagés à accompagner la personne, sans délai.
Autre obligation : la personne concernée doit donner obligatoirement son accord à son application. Le droit de refuser existe.
Dossier préparé par Bernard PEYROLES.
Amendement CRETON.
Pressions excessives et peu respectueuses de la loi sur les parents
Les directions de nombreux établissements spécialisés pour enfants et adolescents font pression sur les parents en leur disant qu’ils n’ont pas le droit de demander l’application de l’amendement CRETON.Certaines directions n’hésitent pas à dire que ce sont elles qui décident.
Certaines directions n’hésitent pas à faire pression sur les parents pour qu’ils gardent leur enfant devenu adulte au moins à mi-temps.On retrouve ces directions dans de nombreuses associations y compris dans les grandes fédérations et unions nationales qui vont, par ailleurs, déclarer que le scandale de l’exil des personnes handicapées françaises en Belgique continue. De nombreuses familles continuent à chercher en Belgique, faute de place d’accueil en France.
Parmi elles, beaucoup ont subi des pressions et ne sont pas parvenus à faire appliquer l’amendement CRETON pour leur enfant devenu adulte. Alors, évidemment la Belgique, cela continue !!
. Mais cela ne coûte rien de dénoncer ce scandale !!
Ce qui est étrange c'est que, lorsque nos enfants polyhandicapés ont l'âge de 20 ans, le terme polyhandicapé disparaît officiellement.
Nos enfants sont-ils guéris lorsqu'ils fêtent leur vingtième anniversaire?
En France, le polyhandicap n'est défini par aucun texte législatif ou réglementaire.
Seules des circulaires y font référence.
Même si, depuis quelques années, la spécificité du polyhandicap commence à être reconnue, il n'en demeure pas moins qu'il mérite une attention toute particulière, et notamment un alignement sur les personnes handicapées. Concrètement, il s'agira que la notion de polyhandicap soit introduite dans le code de l'action sociale et des familles, afin de lutter globalement contre les conséquences du handicap.
Soins dentaires
Texte du gouvernement : « Afin de faciliter l'accès aux soins des patients atteints de handicap mental sévère, rendant difficiles voire impossibles les soins au fauteuil en cabinet, la prise en charge par les chirurgiens-dentistes de ville de cette patientèle spécifique est améliorée »
Ils bénéficieront désormais du remboursement d'un supplément de 60 euros par séance.
Le polyhandicap est le handicap le plus grave car il affecte à la fois la motricité, la sensitivité et les facultés intellectuelles.
Ce sont les parents des enfants handicapés qui ont le plus de mal à s'en sortir des problèmes du quotidien.
La vie familiale est marquée fortement par les difficultés qu'éprouvent les parents.
Besoin d'une (voire deux) personne en permanence
Nécessiter de se lever fréquemment la nuit pour les crises d'épilepsie
Impossibilité d'exercer une activité professionnelle pour au moins l'un des deux parents (et retentissement sur l’activité professionnelle de l'autre)
Difficulté à se faire remplacer auprès de la personne polyhandicapée (à cause de la spécificité)
Sorties et vacances rarissimes, voire inexistantes
Nous pouvons ajouter le problème de la fratrie et les interrogations que suscite la présence d'un frère ou d'une sœur polyhandicapé.
La situation des polyhandicapés est tellement dramatique que régulièrement des députés ou sénateurs posent des questions au gouvernement,
ainsi poussés par la base de leurs électeurs.
Toutes les questions « appellent l'attention de M ou Mme le ministre de la solidarité, de la santé et de la protection sociale sur la situation dramatique des familles dont l'un des membres adultes est polyhandicapé.
Il existe, en effet, dans notre pays des structures de soins très insuffisantes pour les adultes polyhandicapés et les familles concernées, en dépit de toute leur bonne volonté, peuvent difficilement fournir aux polyhandicapés l'ensemble des soins dont ils ont besoin en permanence.
Pour certaines familles, il faut souligner la précarité matérielle lorsque l'un des deux parents arrête de travailler.
Les compensations ne suffisent pas à combler ce salaire manquant.
S'ajoute une grande détresse morale pour ces familles.
Tous les gouvernements, quelle que soit leur couleur politique ont fait de la famille une de leurs valeurs fondamentales.
Les familles, avec un enfant polyhandicapé, sont des familles comme les autres.
Elles sont plus fragiles par toutes les contraintes psychologiques et matérielles.
« Évaluez vos droits à 24 aides sociales en moins de 7 minutes.
Ce questionnaire en ligne simple vous donnera un montant mensuel pour chaque prestation et vous donnera accès aux démarches.
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L’annexe 24 ter relative à la prise en charge des enfants ou adolescents polyhandicapés stipule que ces derniers ont le droit à un enseignement préscolaire. Or très peu d’enfants et adolescents polyhandicapés bénéficient d’une scolarité même si elle doit être très adaptée.
agir pour le handicap mental
Les associations gérent aujourd'hui près de 90% des établissements médico-éducatifs. Elles emploient 78 000 salariés
En France, le polyhandicap n'est défini par aucun texte législatif
ou réglementaire.
Seules des circulaires y font référence.
Même si, depuis quelques années, la spécificité du polyhandicap commence à être reconnue, il n'en demeure pas moins qu'il mérite une attention toute particulière, et notamment un alignement sur les personnes handicapées. Concrètement, il s'agira que la notion de polyhandicap soit introduite dans le code de l'action sociale et des familles, afin de lutter globalement contre les conséquences du handicap.
Quelles sont les mesures envisagées par le Gouvernement pour améliorer l'accueil des adultes polyhandicapés dans des centres de soins spécialisés et pour permettre, chaque fois que cela est possible, le maintien à domicile et au sein de leur famille, des adultes polyhandicapés?
Certaines familles éprouvent des difficultés matérielles et financières lorsque l'un des membres est soigné à domicile.
CE QUE NOUS VOULONS !
Le droit à la prise en charge éducative et sociale et le choix de cette prise en charge. Il est urgent de reconnaître et de garantir aux enfants polyhandicapés une prise en charge éducative et sociale, précoce et adaptée, et aux adultes polyhandicapés un projet de vie digne et qualitatif.
Le droit à la pérennité du statut polyhandicapé. Ce droit est urgent et fondamental. Nous demandons la création de structures susceptibles d'accompagner dignement nos enfants et adultes dans leur développement tout au long de leur vie. Pour la majorité d'entre eux, le handicap s'aggrave. Ils souffrent de désespérance et finissent par s'éteindre dans l'indifférence générale dans des établissements inadaptés à leurs besoins propres.
Pour résumer: Il faut la création d'un statut de l'adulte polyhandicapé.
En effet, le handicap ne disparaît malheureusement pas, l'âge de vingt ans atteint.
Il est important de prolonger la prise en charge des polyhandicapés arrivés à l'âge adulte.
Les plus hautes autorités de l'état commencent à prendre conscience de l'ampleur du retard, mais cela reste insuffisant.
Cet effort doit donc être soutenu dans les années qui viennent.
Les associations représentant les personnes polyhandicapées souhaitent également une attribution quasi systématique du sixième complément d'allocation d'éducation spéciale pour les enfants polyhandicapés.
Les différentes réformes tâchent de répondre de façon plus souple et plus précise aux répercussions du handicap sur la vie familiale (cessation d'activité partielle ou totale d'un des deux parents, embauche d'une tierce personne ou frais occasionnés par le handicap).
Les réponses sont, sans aucun doute, sur la fréquentation d'un établissement spécialisé.
L'objectif est bien de rechercher une forme de socialisation et d'éducation de l'enfant polyhandicapé et chaque fois que possible de ne pas aller dans le sens d'un repli de la famille
faute de réponse adaptée.
Tout cela coute cher, mais il s'agit d'un problème de justice sociale.