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Arrêt de prise en charge en établissement  spécialisé

"Pour "la prise en compte effective de l'avis des parents (ou des tuteurs) dans les établissements spécialisés."


Le site www.info-etablissementspecialises.fr prend le relais de celui de l’association ANDEPHI avec toujours le même but


Valoriser et mettre en évidence l’importance du rôle des parents et tuteurs dans la prise en charge de leurs enfants et adultes dans les établissements spécialisés.
Les parents sont à l’origine des premières créations de structures pour les enfants et adultes handicapés. Progressivement et au fil des années, ils ont le sentiment d’être mis de côté. On ne peut pas dire qu’ils soient mis à l’écart totalement mais, tout de même, il est bien rare qu’on leur demande leur avis.


Souvent,
les parents apprennent avec retard des éléments de prise en charge concernant leurs propres enfants avec plusieurs jours de retard.
Les associations s’enferment sur elles-mêmes en oubliant trop vite que les sommes considérables qu’elle gèrent sont totalement constituées par de l’argent de l’Etat et des collectivités publiques, et uniquement par cela.


Devant l’écoute et la consultation croissante de notre site, et par les retours des messages que nous recevons, Il faut se rendre à l’évidence que le rôle et l’avenir de « Info-etablissementspecialises » sont dans la médiatisation des idées des parents que nous devons relayer.
Nous constituons une équipe acceptant d’écrire des articles que nous publions sur notre site mais aussi nous avons le projet de reprendre la lettre d’informations que nous enverrons à tous nos contacts.
Bien sûr, nous continuerons à répondre, soit par écrit, soit par mail, aux familles qui souhaitentnt avoir des renseignements ou tout simplement l’avis d’autres parents.
Si vous partagez notre analyse de la situation du monde associatif et que vous souhaitez participer à la construction de
« Info-etablissementspecialises », prenez contact avec nous.

L'adresse andephi@orange.fr est toujours valable.


Les demandes de places en établissements spécialisés sont en forte augmentation.


Les délais s’allongent. Les parents et tuteurs ne se font guère d'illusion sur le fameux « zéro sans solution » qui leur donnent, pendant quelques semaines, l’illusion d’une prise en charge.
Très vite, les familles s'aperçoivent qu’avec cet artifice, le gouvernement considère toujours, comme les précédents, que le handicap n'est pas une priorité.
Il n’y a plus qu’à attendre, dans son isolement, que l’inclusion fasse son œuvre.
Il suffit d’y croire ?
Pas si sûr !

Les dossiers Info-établissementspécialisés

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Arrêt de prise en charge dans les établissements spécialisés. Dossier de info-etablissementspecialises

La France n’arrive pas à combler le déficit de places d’accueil en structures spécialisées pour les enfants, adolescents et adultes qui sont mis à l’écart de l'inclusion prônée depuis des décennies par les gouvernements successifs qui, sur ce sujet, ne se distinguent pas les uns des autres. Laisser des enfants et des adultes de longs mois dans leurs familles sans une réelle prise en charge ne fait pas partie de l’idée que l’on se fait de l’inclusion. Où est l’inclusion quand les familles n’y arrivent, les poussant à des gestes parfois irréparables ? .

Pour les plus handicapés d’entre eux et pour ceux qui ont des troubles sévères du comportement, créer des établissements d'accueil seraient un élément fort d’inclusion, à condition que le travail, sur une nouvelle prise en charge, reprenne et que les établissements spécialisés soient de nouveau pris en charge par l’État et les collectivités. .

L’État est toujours incapable d’empêcher les départs en Belgique car il n’y a pas de véritable volonté à cela. À croire que les élus, ce sujet, pensent à l’identique. C’est un problème qui ne les sensibilise pas trop. Il est vrai que cela coûte moins cher de céder quelques euros de plus à l’AAH, de temps en temps, plutôt que d’investir des sommes importantes pour une prise en charge de qualité. À l’État et aux collectivités de prendre leurs responsabilités en évitant « de se laver les mains » en repoussant le problème vers les associations qui seront toujours domptées financièrement si elles montrent trop de mécontentement.


Prises en charge au rabais continuel, les associations évitent de communiquer avec les familles. Elles ont tort.

Beaucoup d'absentéisme, beaucoup de vacataires parfois pour trois jours, la situation se dégrade fortement dans les établissements pour enfants et adultes handicapés, notamment pour ceux qui sont en internat.
C’est au sujet de la prise en charge de ces derniers que les informations ont du mal à parvenir aux familles et tuteurs tant la qualité minimale n’est plus de mise Soyons avertis, pour nos enfants et adultes, les difficultés sont devant eux. L’inaction des gouvernements successifs ne permet pas d’envisager le retour à une situation correcte.
Il n’est pas certain que les vacataires appelés à rescousse connaissent les habitudes de chaque résident tant la situation s’est dégradée et tant leur séjour sera de courtes durées. Plus personne ne prend la peine de les informer un minimum de la situation du handicap de chacun.
La stagnation des crédits alloués aux établissements spécialisés et la forte imprégnation du poids de la hiérarchie qui y règne incitent progressivement à un retrait qui ira prochainement vers un isolement si on n’y prend pas garde.
Ce qui est certain, c’est que le temps des associations de parents n’est plus. C’est bien dommage car il y avait de la vitalité et des initiatives qui ont disparu dans les méandres des rivalités associatives. Les associations ont le quasi-monopole des gestions d’établissements faisant l’affaire de l’Etat et des collectivités trop contentes de se décharger de ce fardeau.
Et d’ailleurs, pourquoi n’y aurait-il pas des établissements spécialisés publics comme il y a des écoles de la République.


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Les dossiers Info-établissementspécialisés

Rechercher sur le site

Belgique : les temps difficiles continuent et s’aggravent. Les parents n’oublieront pas.

Je ne trouve pas de place pour mon enfant autiste de 8 ans malgré un dossier MDPH qui date de 2016 et des rappels tous les ans.
J’ai trouvé une place en Belgique en internat de semaine
La MDPH me dit qu'il ne percevra plus l'AEH si je mets mon fils en Belgique.
Est-ce légal ?
________________________
Je suis la mère d’un enfant autiste avec de nombreux troubles du comportement très difficiles à vivre au quotidien.
Bien entendu, nous n’avons aucune solution d’accueil (IME saturés).
J’aimerais savoir si nous avons le droit de faire une demande de notification pour un établissement belge (nous sommes à Lyon) ou si véritablement cela est désormais impossible en France.
___________________________________
Je suis tutrice de mes deux sœurs placées en institution en Belgique. Elles se sont toujours absentées pour 15 jours de vacances et aujourd'hui on leur interdit de s'absenter du foyer au-delà de 10 jours par an. Il semblerait que le département du X ne payerait pas le prix de journée si les résidents s'absentent plus de dix jours.
La MDPH m'avait annoncée, il y a quatre ans, qu'elles avaient droit à trois semaines d'absences par an. D’autant plus que leur équilibre mental et leur bien-être psychologiquement en dépendent. Qu'en pensez-vous.


Chaque candidat va encore nous raconter la même histoire : Le handicap est une priorité nationale ».
Et rien ne bouge ou si peu. Lire la suite


Nous demandons l’adoption d’un amendement permettant aux personnes handicapées de rester dans leur établissement après 60 ans si elles le souhaitent.

Certaines directions d’établissements spécialisés incitent fortement les résidents de plus de 60 ans à partir en EHPAD.

  aggravation du handicap . Fin de prise en charge en établissements spécialisés

La création des Communautés 360

Le 0800 360 360, numéro vert, est accessible sur l’ensemble du territoire.
Ce numéro unique permet à toute personne, en tout lieu, d’être mis en relation avec un interlocuteur expert.
Les Communautés 360 ont pour but de d’agir vers la recherche de solutions concrètes au plus près des lieux de vie des personnes handicapées.


Maltraitance. 
Où sont les contrôles des ARS dans les établissements spécialisés sans préavis ?

 Pourquoi les associations peuvent-elles faire ce qu’elles veulent sans avoir à se justifier 
 Régulièrement des affaires de maltraitance apparaissent !
 Combien d’affaires de maltraitance institutionnelle sont étouffées ?
Celles qui sont dévoilées le sont souvent par des salariés courageux qui ont refusé de se taire malgré les pressions internes. 
Ils doivent être protégés.
Ces affaires de maltraitance ternissent le travail de l’ensemble des établissements spécialisés et inquiètent fortement les familles qui perdent confiance. 
L’État est absent de son rôle de contrôle. 
Les familles ont du souci à se faire.

 Parents Professionnels
Le dialogue difficile où tout le monde se méfie de tout le monde !

Une histoire familiale peut se raconter mais l’intimité du vécu de chacun de ses membres est plus difficile à saisir. 
Il y a bien sûr l’histoire de la personne handicapée et ce qu’ont vécu les parents,

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Notre fille vie depuis 10 ans dans un FAM. La MDPH de mon département vient de prononcer la fin de sa prise en charge à la date de fin mars et sur demande de la direction du FAM….sans pouvoir nous fournir des explications et bien sûr sans que la direction du FAM propose une autre proposition d’hébergement.
Notre fille va donc se retrouver sans hébergement, sans soins spécialisés, sans accompagnement et donc sera en danger. Comment cela est possible ? Comment alerter et qui alerter du danger ? Comment peut-on mettre ainsi une personne handicapée à l’écart, du jour au lendemain sans prise en charge ?
______________
Je suis maman d’un enfant autiste accueilli en IME depuis fin 2009. Elle vient d’être exclue sans commission de MDPH.
Que pouvons-nous faire ?
___________________
Actuellement préoccupée par la situation de mon fils pour lequel l’établissement a demandé une rupture d’accompagnement sans avoir d’autre alternative à nous proposer, je vous remercie de me transmettre le texte de l’ordonnance du Conseil d’Etat du 17 mars 2017.
Je me permets de vous recontacter, suite à la demande de rupture d’accompagnement pour mon fils, la commission CDA qui s’est réunie le 31 janvier dernier a pris la décision suivante « sortie foyer de vie à compter du 18 février 2019 ».
Nous avons eu connaissance de la décision le 8 février quand nous avons reçu la notification par courrier.
Sur ce courrier sont indiquées les voies de recours dont recours gracieux, selon les informations orales que j’ai eues on m’a indiqué que le recours était suspensif, la directrice de l’établissement me dit qu’il ne l’est pas.


Nos publications

LIVRE: Témoignages de parents sur les établissements spécialisés.

LIVRE : Avec tout ce que l’on raconte sur les établissements spécialisés, comment se fait-il que les familles continuent à y chercher des places ?

LIVRE
"Témoignages de parents sur le handicap mental en France."

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La page la plus lue de notre site :
 « Arrêt de prise en charge par un établissement spécialisé »
 Très inquiétant !

Que les MDPH fassent respecter la loi. Les établissements spécialisés « ne tournent » qu’avec l’argent de l’Etat et des collectivités. Et uniquement ! 
Je suis préoccupée par la situation de mon fils. Son établissement spécialisé a demandé une rupture d’accompagnement sans avoir d’autre alternative à nous proposer. 
ANDEPHI ne met pas en doute la nécessité d’une orientation au regard du handicap qui a pu s’aggraver. Ce que nous souhaitons, c’est qu’une personne handicapée, dans ce cas, soit maintenu dans son établissement spécialisé d’origine tant qu’une nouvelle place d’accueil n’ait pas été trouvée. 

Arrêt brutal de prise en charge dans les établissements spécialisés : le passage par l’hôpital psychiatrique est-il « obligatoire » ?

Bien sûr que les établissements spécialisés ont le droit d’estimer que le handicap de tel ou tel résident ne peut plus être pris en charge par le personnel, mais ce que nous ne comprenons pas c’est que cela se fait très souvent de manière brutale. Quelle que soit la région ou l’association, le résident que l’on ne veut plus garder est transféré, parfois du jour au lendemain, à l’hôpital psychiatrique du secteur.
 LIRE l'article

Bonjour, mon fils polyhandicapé âgé de 14 ans a été exclu de l'IME dans lequel il était pris en charge depuis 2010. La directrice de l'établissement a pris cette décision toute seule sans l'autorisation de la MDPH, alors que la notification de la MDPH était valable jusqu'en 2021. En a-t-elle le droit ? 
Aujourd'hui, mon fils est à la maison et je me retrouve à refaire des dossiers de candidature dans les autres établissements. Cet établissement a exclu d'autres enfants avec la même méthode. De plus la directrice a porté plainte contre moi pour injures alors que je ne l'ai jamais insulté.

Nous sommes parents maman d'une fille âgée de 11 ans atteinte d'une maladie rare, non verbale. Nous sommes en conflit avec l'IME de ma fille qui a subi une suspension d’accueil en vue d'une exclusion.
Nous avons fait un référé. Le juge a jugé une réintégration.

  Problèmes de prise en charge en établissement médico-social. Comment se défendre ?

Les ESAT n’hésitent pas écarter leurs travailleurs les moins productifs, sans ménagement, sans se soucier de leur réorientation !

Les ESAT oublient progressivement leur fonction : être un établissement médico-social de travail protégé, réservé aux personnes handicapées et visant leur réinsertion sociale et professionnelle.
Nombreux sont les témoignages des familles qui nous arrivent pour nous faire part de la mise « sur la touche » de leur enfant, travailleur en ESAT.
Ce que comprennent le moins les familles, c’est la manière dont se passe cette mise à l’écart. Les ESAT doivent suivre la procédure, notamment demander l’accord de la MDPH, ce qui n’est pas toujours le cas.
Il y a aussi cette désinvolture à ne plus s’occuper des « ex-travailleurs ». Peu importe ce qu’ils deviennent avec souvent « retour à la maison».
______________
Notre fils handicapé est âgé d’une trentaine d’années. Avant d’être malade pendant plusieurs mois, il travaillait régulièrement dans un ESAT et vivait dans un foyer d’hébergement. Il a obtenu un mi-temps thérapeutique. Après puis plusieurs arrêts de travail consécutifs, il ne peut plus travailler malgré le traitement et sa prise en charge thérapeutique. Que va-t-il devenir ? Personne s’occupe de lui. L’ESAT ne répond plus.
_____________
Je ne savais pas vers qui me "tourner". Mon fils âgé de plus 40 ans travaille depuis 20 ans dans un ESAT. Cet ESAT, géré par une grande association, m’a informé par téléphone, donc sans aucun courrier, que mon fils ne pouvait plus travailler dans cet établissement car il n’était plus "productif".
Ils l’ont mis à mi-temps pendant 2 mois, à l’essai, dans un atelier où il avait travaillé pendant plus de 15 ans. Bientôt, il sera à la Maison toute la journée. Je ne sais pas comment expliquer tout ceci à mon fils qui est très fier de dire qu’il travaille.
Ils me conseillent de le mettre dans un accueil de jour. L’ESAT refuse de me faire un courrier pour m’informer de leur décision. Tout se passe par téléphone. Lorsque c’est moi qui appelle, le directeur n’est jamais disponible. Que dois-je faire ? Merci pour votre aide.

     Renvoi d'un établissement médico-social

 La réponse classique aux parents qui exposent des doléances :
« Si vous n’êtes pas contents vous pouvez chercher ailleurs un établissement pour votre enfant » est inacceptable et relève du chantage.

Lire la suite


Ordonnance du Conseil d’État sur un arrêt de prise en charge d’un établissement spécialisé.

L’ordonnance du Conseil d’État du 31 mars 2017 rendue en faveur d’une famille devrait aider nombre de familles démunies d’autant qu’elle reconnaît ce que cette famille avait obtenu en 2009 : qu’aucun résident ne puisse être exclu d’une structure sans une décision de la MDPH et une solution alternative acceptée par la famille. 
La nécessité d’un risque vital pour le résident ou sa famille était nécessaire. Désormais la jurisprudence du Conseil d’État a évolué et des "conséquences graves "suffisent.
 Vous souhaitez recevoir l’ordonnance du Conseil d’Etat du 17 mars 2017, envoyez-nous un message à andephi@orange.fr  ou remplissez le formulaire présent à cette page.

Que dit la loi : 

« Lorsque l’évolution de son état ou de sa situation le justifie, l’adulte handicapé ou son représentant légal, les parents ou le représentant légal de l’enfant ou de l’adolescent handicapé ou l’établissement ou le service peuvent demander la révision de la décision de la décision d’orientation prise par la commission (Commission des Droits et de l’Autonomie des Personnes Handicapées).
L’établissement ou le service ne peut mettre fin, de sa propre initiative, à l’accompagnement sans décision préalable de la commission. »
Il arrive encore que des établissements ou services spécialisés décident unilatéralement de mettre fin à une prise en charge d’une personne handicapée pour le motif que le handicap de la personne en question ne correspond plus à la prise en charge dudit établissement.

Le plus souvent, c’est un retour à la maison qui se profile devant l’absence de places d’accueil. Il est fréquent que l’établissement fasse « faire un séjour » à la personne handicapée en clinique ou en hôpital psychiatrique.
Heureusement que les psychiatres des hôpitaux psychiatriques estiment, quasiment tout le temps, que la personne handicapée venant d’une structure spécialisée n’a pas « sa place en HP »
Le problème, c’est qu’entre-temps, les parents sont priés de déménager les affaires de leur enfant ou adulte de la chambre qu’il occupait.
Au mieux se suivent des séjours en accueils temporaires limités à 90 jours par an.
Ce qui déroute les parents, c’est qu’ils estiment que l’établissement qui a accueilli leur enfant ou adulte avant de l’exclure connaissait ses problèmes et, éventuellement, ses troubles du comportement.
Pourquoi l’établissement s’est-il prononcé favorablement pour l’admission de leur enfant si c’est pour l’exclure plus tard ?
Les parents n’ont pas l’impression que le comportement de leur enfant exclu ait changé radicalement au point de devenir un danger pour les autres résidents.
ANDEPHI écrit à toutes les personnes concernées par ce problème. Conseil Général, MDPH et établissement en priorité.

Nous obtenons toujours une réponse.
Bien sûr, ANDEPHI ne met pas en doute la nécessité d’une orientation au regard du handicap qui a pu s’aggraver.
Ce que nous souhaitons, c’est qu’une personne handicapée, dans ce cas, soit maintenue dans son établissement spécialisé d’origine tant qu’une nouvelle place d’accueil n’ait pas été trouvée.
Arrêt brutal de prise en charge.
Problème grave de prise en charge.
Que faire ?

Voici, ci-dessous, un récapitulatif (non exhaustif) de ce que nous conseillons aux parents d’entreprendre en cas d’arrêt brutal de la prise en charge de leur enfant.

Alerter l’ARS (Agence Régional de Santé)
Les adresses sont sur : www.ars.sante.fr
Demander par écrit avec accusé de réception le motif « officiel » du renvoi à l’établissement d’accueil
Faire constater (si c’est le cas) la mauvaise prise en charge de l’établissement.
Faire constater par un huissier le refus de l’établissement  de faire entrer la personne handicapée concernée


 Prendre contact avec le Défenseur des droits. 

Conformément à la loi N°2011-333 et la loi ordinaire N° 2011-334 du 29 mars 2011, le Défenseur des droits succède au Médiateur de la République, au Défenseur des enfants, à la Haute autorité de lutte contre les discriminations et pour l’égalité (HALDE) et à la Commission nationale de déontologie de la sécurité (CNDS) à compter du 1er mai 2011.
Souvent, nous ne savons pas à qui nous adresser pour exposer nos problèmes. Faire appel aux élus nous semble totalement inefficace et nous avons le sentiment d'aller quémander.

Pourquoi ne pas faire appel au Défenseur des Droits une « autorité indépendante » chargée d'améliorer, par son action, les relations des citoyens avec l'administration. Le Défenseur des Droits intervient dans les litiges qui les opposent en tentant de proposer, aux uns et aux autres, des solutions de règlement amiable de leurs différends.

Le Défenseur des droits est une autorité constitutionnelle indépendante. Unique en son genre, elle est chargée de veiller à la protection de vos droits et de vos libertés et de promouvoir l’égalité.
Inscrite dans la Constitution depuis le 23 juillet 2008 et instituée par la loi organique et la loi ordinaire du 29 mars 2011, elle regroupe les missions du Médiateur de la République, du Défenseur des enfants, de la Haute Autorité de Lutte contre les Discriminations et pour l’Egalité (HALDE) et de la Commission Nationale de Déontologie de la Sécurité (CNDS).Le terme « Défenseur des droits » désigne aussi bien l’institution que la personne qui la préside
http://www.defenseurdesdroits.fr

Avertir la Haute Autorité de Santé (HSA)

La HAS est une autorité publique indépendante qui contribue à la régulation du système de santé par la qualité. Elle exerce ses missions dans les champs de l'évaluation des produits de santé, des pratiques professionnelles, de l’organisation des soins et de la santé publique.
La HAS certifie les établissements de santé et accrédite les praticiens de certaines disciplines afin d’évaluer et d'améliorer la qualité des soins et la sécurité des patients dans les établissements de santé et en médecine de ville.
Par courrier
Haute Autorité de santé
2, avenue du Stade de France
93218 Saint-Denis La Plaine Cedex Tél. : 01 55 93 70 00 - Fax : 01 55 93 74 00 Par mail www.has-sante.fr

Avertir la Caisse Nationale de Solidarité pour l’Autonomie.

La CNSA est à la fois une caisse, une agence et un espace public d’échanges pour l’autonomie des personnes âgées et des personnes handicapées
CAISSE NATIONALE DE SOLIDARITE POUR L'AUTONOMIE 
66 avenue du Maine 
75682 Paris cedex 14
http://www.cnsa.fr

http://www.sanitaire-social.com/index.php


Pour trouver un Etablissement ou un Service Médico-Social (ESMS) pour personne en situation de handicap :

ViaTrajectoire est un portail d’orientation. A partir de la notification d’une décision de la Commission des Droits et de l’Autonomie des Personnes en situation de Handicap (CDAPH) ViaTrajectoire vous aide à trouver un Etablissement ou un Service Médico-Social (ESMS).
https://trajectoire.sante-ra.fr/Handicap/

  Une pétition peut aider.
    Alerter  (éventuellement) la presse
    Un conseil juridique , un avocat peut être (est)utile 
      Prendre contact avec les élus de la ville, de la région, etc…

 Parents à la recherche d’un établissement spécialisé pour accueillir leur enfant ou adulte handicapé :

Appelez le 3977
Le 3977, numéro national d’appel contre la maltraitance des personnes âgées et des personnes handicapées, est associé au dispositif de gestion et de traitement des situations critiques.

Pour contester une décision de la MDPH ou de la Sécurité sociale, un avocat ne deviendra pas obligatoire, en appel

Dispositif associant les échelons départementaux, régionaux et nationaux,  pour traiter en urgence "les situations critiques".
Pourquoi cela n’a-t-il pas été fait plutôt ? On demande à voir !

Cela fait des années et des années qu’il manque des milliers de places d’accueil.
Pour notre association, tous les enfants, adolescents ou adultes qui n’ont pas de places d’accueil dans un établissement spécialisé sont des « situations critiques » pour reprendre l’expression du Ministère.
Les personnes handicapées obligées de s’exiler en Belgique sont aussi des « situations critiques ».
Attention de ne pas créer une hiérarchie des handicaps !
Attention de ne pas revoir à la baisse les prises en charge !
Aux parents d’enfants et adultes handicapées de ne pas se laisser « endormir » par les travaux des commissions.

En réaction à l'affaire Amélie, la ministre déléguée aux personnes handicapées a lancé un dispositif associant les échelons départementaux, régionaux et nationaux, pour traiter en urgence "les situations critiques".
A l’échelon départemental, les MDPH doivent mettre en place, comme c’est le cas dans plusieurs départements, une commission en charge de la gestion des situations critiques.
A l’échelon régional, les ARS désigneront un référent régional ayant pour mission d’identifier des solutions régionales pour prendre en charge et accueillir les personnes pour lesquelles aucune solution n’aura pu être identifiée par les MDPH. L’ARS devra alerter la Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie (CNSA) dés lors qu’une solution régionale n’aura pu être identifiée.

A l’échelon national, la CNSA met en place une cellule nationale d’appui aux situations critiques afin de trouver les solutions adéquates et d’identifier les bonnes pratiques d’accompagnement


Le "référé-liberté"

L'Etat a été condamné à trouver d'urgence une place dans une structure spécialisée pour une personne handicapée.
Que de temps perdu par les grandes associations !
L’Etat vient d’être condamné à trouver d'urgence une place dans une structure médicalisée pour une personne handicapée qui avait dû quitter, il y a un an environ, l’institut spécialisé où elle était soignée.
La structure estimait qu’elle n’était plus adaptée à sa prise en charge en raison de l’évolution de son handicap.

Dans son ordonnance, le juge administratif a considéré que, pour les parents, «l’absence de prise en charge adaptée de leur fille porte une atteinte grave et manifestement illégale tant à leur droit à la sécurité qu’à leur droit à mener une vie privée et familiale normale.»
L’Agence régionale de santé d’Ile-de-France a jusqu’au 22 octobre pour trouver une structure d’accueil. Passé cette date, l’ARS sera tenue de verser une amende de 200 euros par jour de retard.
L’avocat de la famille a décidé de recourir à une procédure d’urgence, le référé-liberté, utilisable en cas d’atteinte manifeste à une liberté fondamentale.
Dans le cas présent, deux libertés fondamentales sont atteintes : le droit à la vie de la personne handicapée comme celle de ses parents. Et aussi, le droit à mener une vie familiale normale. Ces deux libertés fondamentales sont inscrites dans la Convention européenne de sauvegarde des droits de l’homme.

Cette action a été soutenue par l’UNAPEI qui a mis toute « sa puissance » en action.
La situation de pénurie de places d’accueil, les départs en Belgique, faute de places d’accueil en France, tout cela existe depuis plusieurs années.
Que de temps perdu par les « grandes associations » !
Le jugement rendu ouvre des portes à des actions futures pour tous les parents à la recherche d’une place d’accueil pour leur enfant ou adulte handicapé.
Les dizaines et dizaines de familles qui vivent très difficilement la situation d’absence de prise en charge pour leur enfant ou adulte handicapé, feront-elles la démarche d’entreprendre seules une action judiciaire


Cellules de gestion des situations critiques vouées à l’échec….
par manque de solutions à proposer. On s’en doutait dès le départ !
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 Jeune exclu de son Foyer

Suite à d’importants problèmes qui sont arrivés dans un Foyer Occupationnel concernant le jeune E, handicapé à 80 °/°, les parents se sont retournés vers l’Association ANDEPHI
Le jeune E handicapé sur le plan intellectuel suite à une hydrocéphalie, a été placé au Foyer Occupationnel de R en 2004 en qualité de demi-pensionnaire.
En 2008 suite à de violentes colères, les parents ont fait examiner E par un psychiatre indépendant du Centre R qui a diagnostiqué un conflit entre E et un éducateur. Finalement, au fil du temps, la situation s’est arrangée. Mais, depuis ces derniers mois, E sort seul sans autorisation en dehors du Centre s’exposant ainsi aux dangers de la circulation automobile. Il est sorti à plusieurs reprises malgré des recommandations à la prudence de la part de ses parents alors que, jamais auparavant, notre fils était sorti à l’extérieur.

Les parents mettent leur fils dans ce Foyer en toute confiance, estimant que le rôle des éducateurs est de le surveiller . La Chef de Service et le psychiatre nous répètent sans arrêt que le Foyer R est un centre OUVERT, donc qu’ils ne peuvent assurer une surveillance dès que E franchit le seuil de leur établissement.
En date du 4 Juillet 2012, de leur propre initiative, les parents rencontrent le Directeur Général en lui exposant nos gros soucis. Il leur fait comprendre qu’il n’était pas tenu pour responsable en cas d’accident à l’extérieur . Il était au courant de cette dangereuse situation et leur a donc proposé comme solution de placer E dans un centre plus petit mieux surveillé et mieux adapté à ses besoins. Les parents sont d’accord pour trouver une réorientation pour notre fils mais, depuis le 4 Juillet 2012 ni le directeur ni la chef de service n’ont cherché à effectuer des démarches pour lui trouver une place ailleurs leur disant simplement qu’étant la maman et la tutrice de E, c’est elle qui devait se débrouiller pour faire ce travail de recherche.
D’autre part, pour des raisons personnelles et familiales, les parents ne veulents absolument pas mettre leur fils en Internat mais la Chef de Service, malgré leur refus, ne cesse d’insister pour que E donne son accord !
Puis, maintenant, E se fait purement et simplement exclure de R !
Ensuite, à la rentrée en AOUT 2012, E a repris le chemin de R, mais au bout de 2 jours, il est ressorti tout seul. Les parents ont été convoqués toujours par la chef de service et le psychiatre qui leur ont dit que E avait évolué et devenait curieux donc pour eux rien d’anormal alors qu’il y a quelques mois auparavant le psychiatre du centre leur disait tout le contraire : E était agité, angoissé et il fallait augmenter la dose de son traitement neuroleptique alors qu’à la maison c’est un jeune très calme et gentil donc ils ont refusé d’augmenter sa dose de médicament ce qui n’a pas plu au psychiatre et à la chef de service.
Quelques jours après cet entretien le 30 aout 2012, les parents ont reçu un message par téléphone de la part de la chef de service nous annonçant sans ménagement que la prise en charge de E à R se terminait dès le 31 aout 2012 ce qui leur a été confirmé par lettre recommandée avec AR 48 heures après ce coup de fil… Les parents ne nous attendaient pas à cette brusque nouvelle et ont été désemparés devant cette situation injuste et illégale . Depuis cette date, E vit à temps complet chez ses parents en attendant une place dans un foyer de vie en EXTERNAT; Les parents se sont empressés de déposer des dossiers de. Il y a dans ces centres des listes d’attente mais une assistante sociale de la MDPH s’occupe consciencieusement du dossier de E . De leur côté, les parents n’ont jamais reçu de bilans de quoi que ce soit depuis 8 ans !!

D’après la LOI DE 2005 l’Etablissement ou le service ne peut mettre fin, de sa propre initiative, à l’accompagnement sans décision préalable de la Commission..
Les parents ne comprennent pas cette décision brutale, abusive et illégale, c’est pourquoi ils s’adressent à ANDEPHI et au Défenseur des Droits pour être aidés à trouver une solution rapide et efficace pour le devenir de leur handicapé et vulnérable qui est très affecté de cette situation qui le coupe également de ses copains et de ses activités au Centre. Les parents l’occupent comme ils peuvent mais ne sont pas éducateurs. Ce sont juste des parents attentionnés et combatifs surtout présents pour E qui ne peut rester seul à la maison.

Après plusieurs démarches, la MDPH du département a fini par prononcer une nouvelle décision en estimant que E devait être accueilli à nouveau dans l’établissement qui l’a exclu en attendant une nouvelle place dans un autre Foyer.
Il a fallu deux ans pour trouver un nouveau Foyer à 200 Km du domicile familial.

Exclusion d'un Foyer sans nouvel établissement.

En l’occurrence, concernant la réponse de la directrice de l’établissement, celle-ci se retranche derrière le fait que le jeune en question présente un danger pour les autres. Elle indique que l’arrêt de cette prise en charge a été validé par le CVS de l’établissement et par le conseil d’administration de l’association gestionnaire de ce foyer.
Réponse « étonnante ».
Cette décision à été validée par le Conseil à la Vie Sociale dont le Président est obligatoirement un parent. Il faut savoir que le CVS n’a qu’un rôle consultatif et qu’il n’est pas habilité à se prononcer sur une telle décision.
L’association dont dépend le Foyer a aussi validé le départ de la personne concernée mais elle ne peut pas décider à la place de la MDPH.

Voici un extrait du témoignage des parents. On imagine les difficultés que nous rencontrerions si cela devait nous arriver.
« Notre fils vit depuis 13 ans dans un foyer de vie près de W. Nous résidons à quelques kilomètres de ce foyer. Il se trouve que nous avons reçu un courrier (lettre recommandée avec AR) émanant de la direction de ce même foyer qui stipule que dans quinze jours notre fils ne fera plus partie des résidents du foyer où il vit. Le motif invoqué est : incompatibilité avec la vie collective et la dynamique du foyer. Certes notre fils gesticule et parle fort, mais fort heureusement il n’a, à ce jour, jamais blessé personne. Depuis deux mois, à l'initiative du foyer, notre fils est promené de clinique en établissement d'accueil de séjour et de rupture pour être a ce jour, à nouveau, dans un foyer de vie en position d'accueil temporaire.

Nous en sommes très surpris car l'assistante sociale de la maison départementale des personnes handicapées (seule habilitée à prendre la décision de placement vers un autre établissement) que nous avons contactée après réception du courrier notifiant le renvoi, nous a affirmé que le foyer se devait de garder notre fils jusqu'à ce qu'un autre établissement adapté à l'état de santé de notre fils soit trouvé. Devant ce comportement autoritaire nous sommes démunis. Voici la raison pour laquelle nous sollicitons votre aide.»

Exclusion  d'un IME.  « Une exclusion sans solution ? Non ! »

B. T. est le papa de V, 11 ans, atteint de troubles neuromusculaires : « Mon fils a d’abord été exclu le mercredi parce qu’il perturbait le déroulement des activités m’a-t-on dit. Trois mois plus tard (dernier jour de l’année), V est rentré à la maison avec un mot de la directrice me signalant qu’à la rentrée, il ne serait plus accueilli le lundi non plus et qu’en décembre, la prise en charge s’arrêterait complètement. J’ai contacté cette dame. Sa réponse : « S’il est bien chez vous, gardez-le ! » Choqué par cette décision sans appel et surtout, sans aucune explication valable, j’ai contacté la MDPH qui ne comprend pas non plus cette façon de procéder et ne va pas en rester là. Une réorientation, pourquoi pas, mais une exclusion sans solution, non ! Je suis soutenu par la MDPH et l’association Andephi et je ne baisserais pas les bras ».

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